Description générale
Le mont Marcy est le point culminant de l’État de New York, avec une altitude de 1 628,6 m. Il est situé dans la ville de Keene, dans le comté d’Essex. La montagne se trouve au cœur de la zone de nature sauvage des High Peaks, dans le parc des Adirondacks.
La majeure partie de la montagne est couverte de forêts de feuillus et d’épicéas. Le sommet est dominé par des affleurements rocheux, des lichens et des plantes alpines. La montagne abrite un grand nombre de mammifères et d’oiseaux des bois.
La taille du mont Marcy et les vues étendues qu’il offre en font une destination populaire pour les randonneurs, qui se pressent à son sommet pendant les mois d’été. Plusieurs approches du sommet sont possibles depuis le nord et le sud, l’itinéraire le plus populaire étant le sentier Van Hoevenberg.
ATTENTION : Le parc est ouvert tous les jours 24h/24 et 7jours/7 MAIS les sentiers partant de la réserve de montagne des Adirondacks n’autorisent pas les chiens ni le camping, et des réservations sont nécessaires pour le stationnement, l’accès quotidien et l’accès de nuit entre le 1er mai et le 31 octobre. Les réservations peuvent être effectuées dès deux semaines à l’avance sur le site hikeamr.org. Les visites sans rendez-vous ne sont pas autorisées.
Météo et nature
Le climat du Mont Marcy est un climat continental humide à été chaud. Il faut donc prévoir des vêtements adaptés pour le début du sentier et pour la fin. Car oui, à 1.6km de haut, ça caille.
Faune et Flore
La faune regorge d’un vivier d’espèces remarquables. Les forêts de sapins et d’épicéas du haut des pentes abritent une grande variété d’oiseaux, dont le pic à dos noir, le roitelet à couronne dorée et le bec-croisé des sapins, ainsi que des mammifères tels que la martre des pins, le porc-épic et l’écureuil roux. Les oiseaux qui fréquentent la zone alpine dite des « High Peaks » sont le corbeau freux, le junco ardoisé, le bruant à gorge blanche, le troglodyte mignon et plusieurs espèces de fauvettes. Les mammifères qui vivent dans la zone alpine sont l’hermine d’Amérique, la musaraigne à longue queue et le lièvre d’Amérique. Les prairies alpines abritent des insectes pollinisateurs, et l’on peut y trouver des abeilles, des papillons, des mouches et des guêpes en été. Plusieurs espèces de cicadelles ont été identifiées, dont certaines sont endémiques (présentes exclusivement) aux environnements alpins.
Les pentes inférieures du Mont Marcy sont couvertes de forêts de feuillus contenant des hêtres américains, des érables à sucre et des bouleaux jaunes. Les pentes supérieures sont recouvertes de sapins baumiers et d’épinettes rouges. Au-dessus d’une altitude de 1 300 m, seul le sapin baumier pousse. Le climat froid et venteux près du sommet crée une zone de krummholz (arbres courts et tordus) et de grandes zones de roches exposées où aucune plante ne peut s’enraciner, bien que des lichens poussent sur les roches.
Environ 7,3 hectares près du sommet sont recouverts d’une végétation de toundra alpine où les arbres ne peuvent pas pousser, vestige de l’écosystème de toundra qui couvrait toute la région à la fin de la dernière période glaciaire et qui s’est retiré vers le haut à mesure que le climat se réchauffait. Ce petit écosystème est principalement recouvert de sphaigne et abrite d’autres plantes alpines, notamment la myrtille alpine, le thé du Labrador, la laurier rose de Laponie et la linaigrette.
Sécurité et précautions à prendre
La sécurité est un élément primordial dans cette ascension, avec des pentes raides et un chemin à bien suivre. En effet, le sentier délimité permet de réduire les risques tout en garantissant un parcours agréable.
Suivre les délimitations permet également une préservation de la faune et la flore locale, qui sont très sensibles. Une étude a établi que les plantes alpines étaient détruites par les déchets et le piétinement des randonneurs. Pour ce faire, des projets de restauration de l’habitat ont été mis en œuvre dans les années 1970. Le programme Summit Steward a été mis en place pour sensibiliser les randonneurs à ne pas s’éloigner des sentiers et pour baliser les sentiers menant au sommet à l’aide de cairns.
Vous trouverez ci-dessous une carte vous permettant de suivre l’itinéraire :
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